Dans le cadre du contre-sommet du FMI et de la Banque Mondiale qui s’est tenu à Marrakech, des recommandations ont été tirées des ateliers tenus du 13 au 14 octobre 2023, complétées par une séance collective de mise en commun de ces conclusions le 15 octobre 2023
INSTITUTIONS FINANCIÈRES INTERNATIONALES
- Lutter pour la disparition du Fonds Monétaire International et de la Banque Mondiale, qui sont au service des puissances impérialistes et néocolonialistes et qui n’ont jamais servi les peuples. Nous considérons que ces institutions ne sont pas réformables.
- Mettre en place une Banque du Sud et des banques régionales indépendantes des puissances néocoloniales et sous le contrôle des peuples, avec des critères d’investissement centrés sur les droits humains, les besoins sociaux, la transition écologique juste, une gestion ouverte et transparente.
- Encourager à porter plainte contre les entreprises qui ne respectent pas le droit international. Même si ces actions judiciaires n’aboutissent pas directement, elles peuvent servir de base pour des actions citoyennes et des interpellations.
- Promouvoir la coopération équitable, solidaire et complémentaire entre les peuples.
- Faire voter par les parlements nationaux à travers le monde une loi contre les fonds vautours selon le modèle de la loi belge de 2014 afin de limiter leur pouvoir spéculatif dans le monde.
- Réformer le rôle des agences de notations et des banques centrales afin qu’elles se constituent comme des acteurs d’une architecture financière au profit de toutes et aux bénéfices des populations. Que les critères de rendement financier et économique ne soient pas les seuls retenus !
DETTES ET RÉPARATIONS
- Favoriser une gestion démocratique, citoyenne et transparente de l’endettement public.
- Réaliser des audits citoyens de la dette publique.
- Faire reconnaître les dettes morale, historique, écologique, et climatique et exiger des réparations. Dès lors, on inverse l’approche selon laquelle le Sud global est débiteur puisqu’en réalité c’est à lui que l’on doit des réparations.
- Lutter pour que les gouvernements puissent répudier d’une façon souveraine et unilatérale l’ensemble des dettes odieuses, illégales et illégitimes.
- Créer une synergie d’action entre le Nord et le Sud global dans la répudiation des dettes illégitimes.
- Les dettes tuent et empêchent les populations de vivre dignement.
MICROCRÉDIT
- Créer et organiser un Forum spécial sur le microcrédit pour dénoncer ce système, ces effets néfastes et proposer des alternatives.
- Promouvoir les « Tontines » et autres caisses d’épargne solidaires locales en prenant en compte la charge mentale pour des femmes en difficultés et la pression exercée en cas de non-capacité de remboursement dans le cadre des microcrédits.
- Créer aussi des systèmes de « Tontines » pour les hommes, pour une solidarité de genre, dans les dépenses importantes.
- Promouvoir les dépenses publiques pour limiter le besoin d’accès au microcrédit.
- Appuyer la création de coopératives de soutien et de solidarité des femmes.
JUSTICE CLIMATIQUE ET ENVIRONNEMENTALE
- Mettre en avant les concepts de dettes écologique et climatique et de réparations.
- Étendre et utiliser les mouvements tels que « Nous sommes l’eau qui se défend » et créer des contacts, des convergences et liens entre luttes et mouvements (même au-delà des frontières).
- Il n’y a pas de décarbonisation sans décolonisation et il n’y a pas de décolonisation sans décarbonisation.
- Pousser nos différents gouvernements à se débarrasser des énergies fossiles.
- Lutter contre le capitalisme vert et les fausses solutions ainsi que contre le colonialisme vert.
- Lutter pour la décolonisation de l’information à travers l’implication des médias anticapitalistes. Dénoncer le greenwashing.
- Sujets ou thèmes à cibler et sur lesquels travailler : croissance verte impérialiste, colonisation verte, programmes de transition imposés par les institutions internationales sans consultation ni prise en compte des besoins de la population, lutte contre le consumérisme.
- Nécessité de convergences entre les luttes écologiques, ouvrières, féministes et celles des populations indigènes/autochtones pour la défense de leurs territoires.
- Maintenir la pression dans la rue pendant la COP.
- Ne pas attendre des miracles des gouvernements et des négociations et militer pour un agenda des peuples pour agir contre l’urgence climatique.
- S’assurer que les populations locales puissent bénéficier des avantages financiers et sociaux justes, dignes et suffisants de ce qui est produit sur leur terre.
- Renforcer la gouvernance par la participation des représentant·es des communautés et de la société civile au sein des différentes instances et à tous les niveaux.
- Sanctionner la corruption des élites, des chefs coutumiers et religieux, et l’impunité des multinationales exploitatrices voire criminelles.
- Traduire en justice pour crime contre l’humanité les multinationales qui polluent et détruisent l’environnement et violent les droits humains.
- Supprimer le ISDS dans les accords des libres échanges qui permettent aux multinationales d’attaquer les États en justice lorsqu’ils élaborent les lois pour protéger la population et les environnements.
- Mettre fin aux accords de libre-échange défavorables aux petit·es producteur·ices locaux·les.
- Mettre fin aux monocultures intensives pour l’exportation et favoriser les cultures vivrières.
- Interdire les OGM.
- Mieux réglementer l’utilisation des engrais chimiques et pesticides et favoriser l’utilisation des engrais naturels.
- Lutter contre l’accaparement et la dépossession des terres au détriment des populations locales.
- Réfléchir à une réforme agraire et foncière plus juste.
- Renforcer le Partenariat entre les communautés affectées par l’extractivisme.
- Développer l’éducation populaire et partager les expériences entre les peuples.
SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE
- Lutter contre les accords de libre-échange dans le Sud global (ZLECAF en Afrique, MERCOSUR en Amérique latine, etc).
- Lutter contre la pollution des écosystèmes générée à travers les industries extractives.
- Appuyer une recherche indépendante et alternative de l’agro-industrie.
- Sensibiliser la population à la production, transformation et consommation des produits locaux de qualité et développer des industries locales.
- Améliorer les conditions de travail des travailleurs-euses dans le domaine de l’agriculture, de la pêche, de l’élevage et de manière générale.
- Abandonner les cultures de rentes à faible valeur ajoutée au profit de culture vivrière.
- Lutter contre les accaparements des terres les plus arables par les prédateurs fonciers.
- Inscrire le droit à l’alimentation comme une priorité absolue dans les politiques.
FÉMINISME
- Créer un collectif avec les femmes qui ont participé au Contre-sommet, les impliquer dans des campagnes et dans des lobbies politiques.
- Prendre en compte dans les luttes féministes les femmes pauvres et leurs revendications car ce sont elles les premières impactées.
- Dévoiler, décortiquer et dénoncer le discours et les programmes des institutions financières envers les femmes, notamment par rapport au microcrédit.
- Considérer le refus de rembourser les institutions de microcrédits comme l’expression d’une révolte légitime. Soutenir ce mouvement de refus de continuer à payer vu les circonstances et les conséquences dramatiques.
- Mener des recherches sur l’impact du Microcrédit sur les femmes
- Lutter pour les droits des femmes à la propriété des terres.
- Renforcer les capacités des femmes (mais aussi sensibiliser les hommes pour changer leur vision patriarcale). Renforcer les capacités des femmes et leur leadership politique, économique et sociale.
- Organiser une université d’été féministe.
- Renforcer la coordination des luttes au niveau régional et international.
- Organiser des rencontres d’échanges et des formations en ligne en rapport avec les luttes féministes.
- Favoriser l’accès des femmes à l’éducation et au travail.
- Mettre en place des programmes de santé de la reproduction et de lutte contre les violences sexuelles basées sur le genre. Mener les actions de lutte contre l’exploitation, le harcèlement et les abus sexuels à l’endroit des femmes et des filles.
- Lutter contre la marchandisation des femmes et le trafic des êtres humains
- Avoir une base de données des femmes sur le féminisme international.
JEUNESSE
- Promouvoir la formation, l’éducation permanente, la sensibilisation des jeunes.
- Leur permettre de devenir des acteurs responsables et éclairés de changements sociaux et constructifs pour un monde solidaire et meilleur.
- Soutenir leurs initiatives, leurs recherches et leurs innovations.
- Défendre des politiques qui ne les condamnent pas au chômage, à l’exclusion sociale, à la marginalisation et à leur criminalisation.
- Agir préventivement plutôt que par la répression.
- Refuser les politiques à court terme qui menacent l’avenir des générations futures.
- Encourager l’auto-organisation et autodétermination des jeunes adultes.
MIGRATION
- Renforcer les liens entre les résistances du nord et celles du Sud et leur collaboration.
- Se battre pour la régularisation des sans-papiers.
- Définir des objectifs et indicateurs de résultats concrets et vérifiables.
- Abolir FRONTEX (renforcer la campagne anti-FRONTEX déjà existante).
- Ouvrir des frontières et lutter contre le trafic des êtres humains (les marchand·es de sommeil, les exploitations esclavagistes, la prostitution, etc.)
- Sensibiliser contre le racisme, la xénophobie et les partis d’extrême droite, en montrant bien que chaque population est à la fois migrante et accueillante d’autres migrant·es. (Ex : les Marocain·es font face à la discrimination en France et les africain·es subsaharien·nes sont traqués par les autorités marocaines, libyennes, algériennes… ; les Dominicain·es sont discriminé·es à Puerto Rico et d’un autre côté, les autorités dominicaines maltraitent les haïtien·nes).
- Rappelons que tout enfant a besoin d’une identité, aucun racisme ne peut déroger à cette règle en refusant de donner à l’enfant une nationalité à la naissance. (Problème d’apatridie : certains enfants n’obtiennent pas la nationalité du pays où ils naissent et ne peuvent plus ensuite obtenir la nationalité de leurs parents parce qu’ils ne sont pas né·es dans leur pays. Exemple : les enfants de parents haïtien·nes qui naissent en République dominicaine ; le scandale de la petite Angelica, née en Belgique de parents équatoriens avant que la loi ne change et ne permette justement aux enfants apatrides d’obtenir la nationalité belge à la naissance. Soulignons la loi belge qui autorise un fonctionnaire communal à refuser une reconnaissance de paternité d’un père belge vis-à-vis d’un enfant conçu avec une femme sans papiers, ce qui a pour conséquence d’ôter la reconnaissance du lien familial, mais aussi le droit à la nationalité belge du père et donc l’accès à un séjour légal d’un enfant né en Belgique et de sa mère. Elle permet l’expulsion de la mère et de l’enfant et cela même si les parents apportent la preuve ADN de la filiation. Une simple suspicion « d’enfant de complaisance », sans jugement judiciaire, suffit pour priver un enfant du séjour, d’une nationalité et de pouvoir vivre légalement avec ses deux parents. Les suspicions de « mariages blancs ou gris » et « d’enfants de complaisance » menacent le droit à l’unité familiale.
- Rappeler que l’enferment des enfants en centres de détention pour des raisons administratives nuit gravement à leur développement et est une atteinte grave aux droits et libertés fondamentales.
- Renforcer la protection des Mineurs Non Accompagnés (MENA)
- Respecter les droits des enfants en situation de migration comme stipulé dans la Convention Internationale des droits des enfants et ses protocoles facultatifs, dans la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant ainsi que d’autres dispositions légales des différentes régions du monde.
- Aucune loi de migration ne peut séparer les enfants, les parents, les couples qui désirent vivre ensemble. Favoriser la réunification et éviter que les enfants soient non accompagnés et loin de leur famille.
- Affirmer que tout être humain, quel que soit son statut légal, a droit à un traitement digne et non dégradant, au respect des droits et libertés fondamentales.
- Les accords records régionaux favorisent la circulation des services et des biens : nous souhaitons surtout une liberté de circulation des personnes.
- Rendre effective la liberté de circulation comme dictée par la Déclaration universelle des droits de l’homme.
- Arrêter d’attiser les conflits entre les peuples, l’armement et la militarisation qui causent les migrations. Mener des actions effectives et proactives pour la paix. Refuser les escalades de conflits engendrés par le système capitaliste et l’industrie de l’armement.
- Stop aux interventions des forces internationales qui ne tiennent pas compte des conséquences humaines en termes de migrations (ex Gaza et Haïti).
- Mettre en place les politiques qui répondent aux besoins essentiels des populations et qui luttent contre les inégalités.
- Faciliter les tests ADN (gratuité, procédure judiciaire allégée) pour l’identification des corps des migrant·es non identifiés.
- Que les gouvernements respectent les dispositions de droit international humanitaire.
- Tenir compte des déplacé·es internes aux mêmes titres que des réfugié·es externes. Les migrations internes et dans les pays frontières sont bien plus considérables que les migrations lointaines vers les pays plus prospères.
- Élargir le statut de Réfugié aux populations déplacées pour raisons climatiques, écologiques et économiques, étant donné que l’économie néo-libérale est un choix politique aux conséquences humaines désastreuses. Pour l’instant la Convention de Genève ne reconnait pas le droit à la protection des déplacé·es forcés pour les raisons précitées.
- Lutter contre les retours forcés des migrant·es organisés par l’OIM sous la casquette du retour « volontaire » qui cache derrière ce concept un certain racisme et la violence d’État.
- Fermer des centres de détentions des migrant·es aux USA et en UE et réclamer la libération immédiate des migrant·es détenus dans ces prisons pour des raisons administratives et de séjour irrégulier.
- Mettre fin à l’octroi discriminatoire et aux conditionnalités arbitraires, coûteuses des visas.
- Interdire et sanctionner toute répression violente envers les migrant·es aux frontières, supprimer les murs.
- Sanctionner les gardes qui tirent sur les personnes en détresse et condamner la non-assistance volontaire à personne en danger.
- Ne pas conditionner l’aide au développement au contrôle des frontières, aux accords de réadmission et aux tueries, à la maltraitance des migrant·es Ne pas accepter ces marchandages honteux. Refuser que les pays du Sud jouent le rôle de gendarmes pour le Nord.
- Arrêter la militarisation des frontières et leur externalisation.
- Arrêter le mécanisme du règlement Dublin.
- Renforcer la solidarité envers les migrant·es, les accompagner juridiquement, socialement, psychologiquement, médicalement.
- Soutenir les familles de migrant·es disparu·es, détenu·es aux frontières ou morts ; les aider dans la recherche des disparu·es, l’identification des dépouilles, le rapatriement des corps, leur enterrement digne.
- Arrêter la criminalisation des migrant·es et de leurs soutiens.
JUSTICE FISCALE ET RÉPARATION
- Imposer des taxes sur les transactions financières comme moyen d’augmenter les recettes internes en vue de financer le changement souhaité. Entreprendre des réformes fiscales hardies en vue de taxer les plus grosses fortunes, les patrimoines, les multinationales, et non les ménages vulnérables. Ne pas recourir par exemple à la TVA qui pèse plus lourdement sur les ménages modestes.
- Lutter contre l’optimisation, l’évasion, la fraude fiscale, les paradis fiscaux. Lever les secrets bancaires sur les flux financiers illicites.
- Lutter contre le blanchiment des capitaux.
- Renforcer la coopération entre États dans le cadre de l’information fiscale.
- Faire du lobby contre les investissements sales.
- Lutter pour une répartition équitable des rentes issues des industries extractives entre les Etats, les communautés locales et les exploitant·es.
- Mener des campagnes de justice fiscale aux niveaux national, régional, européen et international.
- Explorer des alternatives et des innovations financières et renforcer la coopération au sein des ensembles régionaux. Essayer des échanges de monnaies alternatives, mettre en place des intégrations régionales à la place des accords de libre-échange, réfléchir à des modèles économiques « déliés » moins dépendants de la mondialisation et de ses travers.
MOUVEMENTS SOCIAUX
- Les syndicalistes, les travailleur·euses des milieux associatifs et les politiques doivent se reconnecter avec le terrain, la réalité des « gens ».
- Élaborer un lexique sur les outils/mécanismes financiers pour l’appropriation de la terminologie spécialisée par les communautés.
- Promouvoir la désobéissance civile.
- Favoriser la gouvernance communautaire à travers le contrôle citoyen de l’action publique et l’appui à l’élaboration de plans de développement à la base.
- Organiser des tribunes d’expression populaire.
- Mettre en place un front uni entre les mouvements sociaux du Nord au Sud.
- Être concrètement solidaire avec les groupes de professionnel·les qui luttent pour leurs droits, de meilleures conditions de travail, le maintien de leurs emplois et qui sont victimes des politiques néolibérales ( ex : les pêcheurs au Maroc).
LUTTE CONTRE L‘ IMPÉRIALISME
- Rejet des formes d’oppressions, de dominations, d’impérialismes et les ingérences militaires étrangères qui menacent la paix et la souveraineté nationale, quelle qu’en soit leur origine (française, américaine, chinoise, russe, etc.) (voir la situation actuelle dans les pays du Sahel)
- Inviter les acteurs des mouvements sociaux à intégrer le système politique.
- Se débarrasser des monnaies coloniales (Franc CFA, dollarisation). Convergence des États africains pour la création d’une monnaie commune.
SOLIDARITÉ INTERNATIONALE
- Organiser des campagnes de solidarités nationales, régionales et internationales avec le peuple palestinien, haïtien, congolais, etc…
- Mener des campagnes de sensibilisation contre la criminalisation des activistes, militant·es, journalistes, manifestant·es et opposant·es politiques.
- Dénoncer leur emprisonnement, harcèlement et maltraitance.
- Identifier et protéger tous ceux et celles qui sont menacé·es dans leur liberté d’expression, d’opinion, d’association et de manifestation.
- Créer des comités locaux de soutien aux prisonniers et prisonnières politiques
METHODOLOGIE
- Ne pas considérer le néolibéralisme uniquement comme un choix politique, mais comme l’émanation d’une lutte des classes avec des intérêts structurellement opposés.
- Ne pas se contenter de diagnostics, de critiques, mais aussi s’organiser, construire des plans d’action avec des objectifs précis à atteindre en temps donné et des indicateurs d’évaluation afin de permettre un suivi rigoureux et efficace des recommandations collectives.
- Les mouvements sociaux de gauches progressistes et radicaux doivent se montrer critiques envers eux-mêmes et rendre des comptes aux populations sur leurs actions.
- Favoriser dans le développement, l’autodétermination et l’auto-organisation.
- Les mouvements sociaux doivent s’impliquer davantage dans la conquête et l’exercice du pouvoir politique en vue d’impacter les décisions et d’apporter la transformation sociale dont ils sont les acteurs. Ils pourraient ainsi éviter le diktat des partis de droite, néolibéraux, fascistes, dont l’objectif n’est que l’émergence d’une élite bourgeoise minoritaire au détriment des intérêts de la majorité.
- Promouvoir l’éducation populaire à travers des campagnes de sensibilisation permanente sur les enjeux des politiques néolibérales et ses effets destructeurs. Impliquer les communautés locales. Encourager les partages, d’idées d’expériences et les actions collectives.
- Agir au niveau local, régional, continental et international.
- Nécessité d’élargir notre mouvement social du contre-sommet à d’autres organisations et d’en assurer la continuité. S’organiser en conséquence avec des recommandations, un plan d’action, des indicateurs de suivis et une communication adaptée aux enjeux.
Faire en sorte que Marrakech devienne le point de départ d’un front social international uni contre les politiques néolibérales de la Banque Mondiale et du FMI. Devenir le fer de lance d’un combat permanent contre ces institutions et leurs méfaits. Renouveler régulièrement les contre-sommets aussi longtemps qu’auront lieu ces assemblées annuelles.